Les Olympiades, projet et réalisation

Le quartier des Olympiades constitue l’une des premières opérations lancées dans le secteur Italie 13, sur l’îlot de la gare des Gobelins.

Le terrain, d’une superficie de 77827m² est occupé à 75% par la gare de marchandises, dernière gare parisienne à être raccordée à la petite ceinture, qui ouvre ses portes au début du 20ème siècle.
Le montage juridique et financier de l’opération se révèle particulièrement complexe. Le programme immobilier de l’opération comprend des immeubles de logement privé, de logement ILN (Immeuble à Loyer Normal), de logement HLM (Habitation à Loyer Modéré), ainsi que des commerces, des bureaux et des équipements.

L’opération est portée par un partenariat associant la SNCF, propriétaire du terrain, l’Office Public HLM de la Ville de Paris et la Banque Rothschild qui apporte des capitaux privés.

La construction des immeubles sur le domaine public ferroviaire fixe leur appartenance juridique à un même ensemble immobilier. La Tour Tokyo, construite sur les terrains de propriétaires privés, en est exclue, bien qu’incluse dans le plan masse d’origine des Olympiades.
En périphérie du terrain, la propriété des sols est morcelée, notamment sur les façades est et ouest. Les constructions existantes, récentes pour la plupart, sont conservées dans la mesure de leur bon état (immeubles de l’OPHLM de la ville de Paris, immeuble de la Sablière, de même que le groupe scolaire de la rue Baudricourt, plus ancien).
Les petites maisons au sud-est du terrain ne seront jamais expropriées, et les tours Melbourne et Los Angeles, initialement prévues, ne seront pas réalisées.